LES POITRINES DES HOMMES LIBRES SONT LES TOMBEAUX DES SECRETS صدور الأحرار قبور الأسرار

dimanche 8 juillet 2012

Dernier hommage à Monsieur Roland Goffin







SOL INVICTUS





Numéro 128

LA REVUE TRADITION



ERRATA :

Page 2, ligne 7 ; lire : Éditions Almora

Page 51, la note 5 de la Note de lecture « Sur le Zen et la guerre » a été modifiée par D. Tournepiche. Voici la bonne version qui aurait dû figurer dans la revue :

On oublie souvent que le Tibet bouddhiste a été plusieurs fois au cours de son histoire en guerre avec ses voisins, notamment la Chine, en étant même parfois victorieux. D’un autre côté, leur adhésion au bouddhisme n’a pas empêché  les khans mongols, comme le célèbre Kubilaï, d’étendre leur empire par la force des armes. Plus récemment, le clergé bouddhiste cingalais, représentant la tradition archaïque du theravâda, a soutenu la violente répression par le gouvernement du Sri-Lanka de la révolte de la communauté hindouiste tamoule.

- Dans le numéro 128 de La Revue Tradition, nous avons publié une lettre reçue à la rédaction, suite au compte rendu du livre de Jean Chopitel et Christiane Gobry sur René Guénon (VLT n° 127, p. 76). L’auteur de la lettre, qui a préféré garder l’anonymat, remettait en place certains propos du compte rendu ainsi que ceux du livre en question par une mise au point très pertinente. L’auteur de ce compte rendu est intervenu une première fois dans le n° 124 (puis dans le n° 127) suite à une invitation sur initiative individuelle de l’administrateur qui ne nous a communiqué aucune coordonnée nous permettant de le joindre d’une manière ou d’une autre -de son côté, l'auteur recruté n'a pas daigné se présenter auprès du Directeur, au mépris de la plus élémentaire des règles de politesse-. Le caractère particulier de cette collaboration nous a donc autorisé à publier la lettre du lecteur anonyme sans la réponse éventuelle de l’auteur du compte rendu (signant sous un pseudonyme), comme cela aurait pu être le cas pour un auteur faisant parti des collaborateurs réguliers. Nous disons “aurait pu être le cas” car Roland Goffin avait procédé de la même manière à notre égard (dans le n° 94 de VLT) en nous offrant la possibilité d’une réponse définitive à une remarque suffisante et agressive et finalement fautive de Jean-le-Petit qui  fut un collaborateur régulier (mis à l’écart par la suite). 
- Le lecteur anonyme a remis les choses en place pour ce qui concerne Guénon ; il y aurait également des remarques à faire sur les conceptions bien profanes de cet auteur à l’égard de l’ésotérisme chrétien. Nous y reviendrons lorsque l’occasion se présentera.




SOMMAIRE 
René GUÉNON : La méthode mathématique.
Patrice BRECQ : Remarques sur « Les Principes logiques » de René Guénon.
Abdel Baqî MEFTAH : Le Samâ‘ chez Ibn Al-‘Arabî.
Daniel GIRAUD : L’ouverture par le non-agir.
Robèrt PERROTTO-ANDRÉ : Contes taoïstes.

NOTES DE LECTURE
D. TOURNEPICHE : Sur le zen et la guerre.
René LUONG : Autour de Lao Zi.
COMPTES RENDUS
M. R. : La voie de Monfroid, traduction et notes de Daniel GIRAUD.
SULAMÎ : Femmes soufies suivi de La Sainteté Féminine dans l’hagiographie islamique par Michel CHODKIEWICZ.

COURRIER DES LECTEURS
Guénon était-il « un “Shaykh”, une incarnation d’“El-Khidr”et un prophète » ?




Numéro 127


ERRATA :

Les notes des pages 11 ; 12 ; 19 ; 20 ; 21 ; 22 contiennent des références à l'Écriture qui doivent toujours être en italique ; par ex. : I Corinthiens ou I Cor.

- La mise en italique de ces références fut transmise à l'Administrateur  qui préféra imposer ses propres conceptions typographiques.

Dans les Directives pour la préparation des manuscrits des Editions du Cerf, “Sources chrétiennes” (1978), il est remarqué que pour les références à l'Ecriture, on écrit Bible, mais Septante, Vulgate, Ancien Testament, Nouveau Testament (p. 26) :

- Toujours en italique, titre complet ou abréviations des livres ; par ex. : I Corinthiens ou I Cor.
- certaines abréviations ne sont pas suivies de point : Mc Lc Jn (= Evangiles de saint Marc, de Luc, de Jean;   p. 25). 

Sur la question des noms commençant, ou non, par des majuscules (toujours dans les Directives pour la préparation des manuscrits) :
- « en dehors des noms propres par essence, il y a des noms propres par occasion ou par tradition ».
- « nulle règle ne saurait s'appliquer avec rigueur dans tous les cas ».
- « l'uniformité dans un même ouvrage a plus d'importance que les solutions de détail ». (p. 20).

- Il y a des ouvrages dans lesquels les titres de livres ne sont pas en italique ; c'est contraire à la Directive 84, p. 32 : « Les titres de volumes, de revues, de mélanges... se mettent en italique ».
- certaines abréviations ne sont pas suivies de point : Mc Lc Jn (= Evangiles de saint Marc, de Luc, de Jean;   p. 25). 
Sur la question des noms commençant, ou non, par des majuscules (toujours dans les Directives pour la préparation des manuscrits) :
- « en dehors des noms propres par essence, il y a des noms propres par occasion ou par tradition ».niformité dans un même ouvrage a plus d'importance que les solutions de détail ». (p. 20).

Il y a des ouvrages dans lesquels les titres de livres ne sont pas en italique ; c'est contraire à la Directive 84, p. 32 : « Les titres de volumes, de revues, de mélanges... se mettent en italique ».

- Pour le terme “Juif” on trouve dans Le Grand Robert :
Nom - « Descendant d'Abraham (Hébreu, israélite), appartenant au peuple sémite monothéiste qui vivait en Palestine et dont la dispersion ou diaspora commença vers cette époque pour s'achever au second siècle. Dans ce sens, le mot s'écrit avec J majuscule. »
« Personne appartenant à la descendance de ce peuple, répandu dans le monde entier notamment en Europe centrale et occidentale, sur le pourtour de la Méditerranée, puis en Amérique du Nord, demeuré généralement fidèle à la religion et attaché aux traditions judaïques. Dans cet emploi, on rencontre les deux graphies juif et Juif. »
Adjectif – « Relatif à la communauté des Juifs anciens ou actuels. » Là, l'adjectif est toujours écrit avec une initiale minuscule.
Nous nous sommes inspirés des principes rappelés ci-dessus, en les adaptant pour VLT, c'est-à-dire en tenant principalement compte de ce que René Guénon faisait ; voir Le Roi du Monde, ouvrage réédité par Gallimard, dans lequel les notes comportant des références à l'Écriture sont en italique ainsi que  L' Ésotérisme de Dante, paru aux Éditions Traditionnelles en 1939 (deuxième édition corrigée) et réédité ensuite par Gallimard.
- Il importe surtout, d'“uniformiser”, à l'intérieur d'un même numéro, ces aspects formels.


« TAHÂFUT AT-“TAHÂFUT AT-TAHÂFUT»

Ce numéro s’ouvre sur un texte inédit de René Guénon que nous recommandons à tous ceux qui s’imaginent être rationnel et logique et représenter de ce fait l’humanité moderne digne de “Rentrer dans l’Histoire”. En à peine plus de deux pages, l’auteur du Symbolisme de la Croix fait tomber toute l’élaboration de la pensée moderne et ruine en conséquence, d’une manière définitive, l’imposture des pseudo philosophies contemporaines avec celles qui les ont préparé. Définissant la radicalité de l’identité métaphysique, « l’être est l’être », il impose l’évidence du principe de toutes les applications logiques. Conçu hors de cette réalité dont elle est issue, la logique moderne peut apparaître, en effet, comme une pétition de principe.
Aujourd’hui, tout le monde reconnaît qu’Aristote a joué un rôle charnière entre l’enseignement d’une sagesse spirituelle détenue par Socrate et la construction aléatoire de la pensée logico déductive qui déferla sur l’Europe chrétienne pour finir par imposer ses lois exclusives. En 1095 (A. D.), Al-Ghazâlî réfuta l’incohérence des philosophes dans son Tahâfut al-falâsifa : C’est la méthode même des philosophes qu’il dénonce alors. Basée sur des spéculations individuelles contredisant la Révélation, elle ne peut, selon lui, qu’aboutir à des erreurs ; il la condamna par une critique visant principalement l'aristotélisme d'Ibn Sina. Un siècle plus tard, Ibn Rushd rédige une réponse selon ses conceptions de la raison humaine : Tahâfut at-tahâfut (que l’on pourrait traduire par « L’Écroulement de l’Écroulement »). Les intellectuels musulmans ne retiendront pas cette réfutation. Raison humaine, pensée rationnelle, là où l’Islam avait la capacité intellectuelle de neutraliser pour le Darul-Islâm, le poison de la spéculation individuelle, celle-ci, une fois arrivé chez les latins, attisa leurs tendances subversives et totalitaires par les sentiments. Le Christianisme affaibli par l’humanisme de la Renaissance -résultant de diverses influences exogènes dont les courants philosophiques- ne résista pas bien longtemps. C’est, quoi qu’il en soit, vers la fin de la période médiévale qui précéda, que prit germe en Europe la grande déviation dont la pensée contemporaine représente l’achèvement.
Dans cet extrait d’Un cours de Philosophie, René Guénon, en s’en prenant à la racine même de l’erreur, met un terme à cette aventure désastreuse. C’est, en quelque sorte, « l’Écroulement de “l’Écroulement de l’Écroulement” ».




Numéro 126


ERRATUM :



Page 77, note 87, lire : op.cit., p.13.


Pour la première fois depuis sa création en 1982, la rédaction de VLT a fait paraître un numéro entièrement consacré à la tradition islamique. En cette période de trouble où la délinquance financière dicte ses lois délétères dans tous les pays industrialisés ; où, pour ce qui concerne les chrétiens, le nationalisme tend à prendre le pas un peu partout sur la religion, où les intentions les plus malveillantes se généralisent dans tous les états atlantistes, imposant leur hégémonie financière et entreprenant des guerres qui ressemblent plutôt à des massacres de civils, une série d'études sur la spiritualité en Islam peut paraître vaine.
Combien de personne aujourd’hui sont capable de concevoir autre chose que des expressions formalistes de la religion et, par voie de conséquence, des contrefaçons de l’initiation ?


*** 


Giorgio Verdi nous ayant livré son article sous la mention “Etude critique”, nous avons inauguré pour lui cette nouvelle rubrique.
Les deux termes qui composent cette catégorie littéraire la distinguent de la Note de lecture et du Compte rendu en ce qu’elle se donne pour objectif d’analyser et de comparer, selon un point de vue de référence, deux ou plusieurs interprétations exprimées autour d’un même sujet. Cette appellation correspond à une catégorie utilisée en Science* et en Philosophie critique ; elle n’appartient à aucune discipline particulière ni à aucune Rédaction littéraire ou scientifique spéciale. 

*Définition scientifique : « Pour comparer scientifiquement entre eux des objets quelconques de même famille, ou présentant quelque ressemblance : images, courbes, surfaces, etc.…, il est indispensable de les rapporter à des axes ou plans invariables, dits axes ou plan de référence, qui permettront d’établir les coordonnées des points principaux qui définissent l’objet étudié. Ce sont les principes même de la géométrie plane ou de la géométrie dans l’espace. »



SOMMAIRE 
Les trois premiers comptes rendus de René Guénon parus dans la Revue de Philosophie ; le quatrième, à propos d'un livre de Clara de Vaux, est un inédit qui fut aussi rédigé pour cette revue.
Traduit de l'arabe par Raouf Ghrairî, « Un Commentaire d'Ibn 'Ajiba sur une prière d'Ibn 'Arabî ».
Une « Lettre du Sheikh Mohammad al-Hibrî à ses disciples » (traduite par Abdelbaqî Meftah).
Une longue Étude Critique à propos d'Al-Balyânî : « Il Trattato dell’Identità Suprema », introduction et traduction de Michel Vâlsan par Giorgio Verdi.
Et enfin, une Note de Lecture sur quelques traductions à propos de La Revification des sciences de la Religion, de l'Imam Al-Ghazâlî, par Hamza Al-Mahfoudy.




 
Numéro 125


On nous a rapporté une remarque critique à propos du n°125 -Spécial Alain Daniélou- concernant différents articles dont les jugements contradictoires de leurs auteurs serait l'indice d'une négligence dans l'orientation de la revue, laquelle, toujours selon cette remarque, manquerait de ligne directrice. Cette réaction intéressante appelle quelques précisions.
Une bonne direction, si l'on peut parler de direction, doit être insensible et sa réussite pourrait même se mesurer, selon nous, à son degré d'invisibilité. La raison en est simple : la Doctrine métaphysique et traditionnelle étant unique, son exposition ne peut souffrir d'une orientation particulière ou d'un jugement personnel. Pour ce qui concerne le “Spécial Daniélou”, nous avons reçu de la part de nos meilleurs collaborateurs des comptes rendus que certains ont jugé excessifs relativement à ce qu'il conviendrait de penser de la personnalité de Daniélou, tandis que, l'un d'entre eux a exposé dans une Note de Lecture un point de vue nettement divergeant quant aux intentions de J. L. Gabin.
De la somme de tous ces textes résulte un dossier qui comporte les éléments parmi les plus importants permettant aujourd'hui d'établir un jugement équilibré sur l'œuvre de Daniélou et on peut enfin souligner le mérite de Gabin d'avoir réuni ce qui est indispensable à la réévaluation de son apport à l'Hindouisme.




Numéro 124


En couverture, la tête de Christ, qui date de la seconde moitié du XI ème siècle, est le plus ancien fragment de vitrail figuré. Il provient de l'abbatiale de Wissembourg (Bas-Rhin), bâtie entre 1030 et 1070. Le nimbe vert et la position du visage indiquent que cette tête est celle du Christ en majesté. Ce vitrail fait parti de la collection du musée de l’Oeuvre Notre-Dame à Strasbourg.

L’administrateur qui n’intervenait que rarement dans la rédaction de l’éditorial apporte dans celui-ci l’idée de “vivre la tradition” afin de participer à la modification du titre sans toutefois définir clairement sa position ; modification du titre qu’il utilisera ensuite comme prétexte (parmi d’autres relevant de la même fourberie) pour s’emparer définitivement de la revue. Pour faciliter sa tâche administrative, il nous proposa en effet « Vivre La Tradition », ce qui permettait de garder le même acronyme.
 







Numéro 123





ERRATA :


Lire, page 1, neuvième ligne à partir du bas :

« La préposition “Vers” du titre Vers la Tradition établit un rapport d’éloignement et de séparation à l’égard d’un lieu qui finalement pourrait se concevoir comme inaccessible puisqu’elle maintient perpétuellement – c'est-à-dire depuis le premier numéro – l’idée d’ “aller vers”. Cette “invitation”, donnée a partir d’une situation ou d’un état provisoire et anormal, possède-t-elle encore un sens pour celui qui, ayant répondu à l’œuvre de René Guénon, a intégré ou réintégré une forme traditionnelle ? »



Afin de préparer le lectorat, nous avons ainsi annoncé dans l’éditorial notre intention de modifier le titre VLT, pour la raison mentionnée à l’instant qui s’imposait d’autant plus que, dans cette livraison, fut publié le premier texte inédit de Guénon présenté par P. Brecq : « Conscience, subconscience, inconscience » ; premier d’une série qui devait se poursuivre par de nombreux autres inédits accompagnés de commentaires et d'études critiques.
 Nous sommes en parfait accord avec Monsieur P. Brecq sur l'accueil de ces inédits exigeant, pour des raisons de “convenance formelle”, un titre conforme à l’orientation spirituelle de René Guénon.
Cette publication fait suite à la longue étude « Un professeur de philosophie » parue dans le numéro 6 de la revue Science sacrée (spécial René Guénon)  dont P. Brecq fut le Rédacteur en chef.



Numéro 116





Au sommaire :



Un texte inédit d’Abdelbaqi Meftah, rédigé en hommage à l’Émir ‘Abd el-Qâdir et intitulé «  L’autre dans le regard de l’Émir ».

Personne n’étant censé connaître tous les détails du conflit qui amena M. Bachelet à la démission, la suite de l’article « Abd el-kader, le soufisme et la Maçonnerie » annoncé par J. Annestay dans la livraison précédente (numéro double 114-115) ne paraîtra jamais dans VLT. Ayant demandé par écrit à André Bachelet de nous transmettre cette suite promise, il nous fut répondu que J. Annestay préférait la réserver pour une autre revue. Ceux qui ont pris connaissance des critiques que nous lui avons adressé conjointement à celles visant la direction éditoriale (déposées sur ce blog le 2 janvier 2009, VLT, un an après) comprennent la réticence d’un auteur à poursuivre sa collaboration dans un climat aussi critique à l'égard de son travail.

 Cependant, nous avons précisé à cette époque que si la chose était à refaire, nous la referions exactement de la même manière, jugeant que les questions de doctrine et de “âdab” sont au dessus des volontés individuelles. Nous maintenons notre désapprobation concernant les insultes adressées aux guénoniens et concernant quelques unes des intentions de Monsieur Annestay, peu conformes à l’attitude qu’il eut jadis à l’égard de Roland Goffin et de sa revue, ainsi que le “laisser aller” éditorial dont il a largement profité.














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